Le succès de l’opération ne se dément pas. Son intérêt non plus. La MIPPS du Bruaysis, en collaboration avec ses partenaires du territoire, organise une nouvelle fois le défi 10 jours sans écran ou presque. Début de l’opération le 7 juin dans la foulée de la soirée inaugurale qui se tiendra à Calonne-Ricouart le 6 juin.
Le programme est en cours d’élaboration, le panel des activités se bâtit au fil des réunions de travail. Comme chaque année depuis maintenant 7 ans, la MIPPS du Bruaysis est à la manœuvre de l’opération « Défi 10 jours sans écran, ou presque ». Une petite précision sur la dénomination qui vient rappeler qu’il n’est pas ici question de diaboliser les écrans, « ni de dire qu’il faut complètement s’en passer, précise Agathe Billet, responsable de la MIPPS. Nous souhaitons qu’il y ait une prise de conscience, que l’usage des écrans est de plus en plus fréquent et que cela comporte des risques. On veut inciter les enfants à pratiquer des activités en famille et avec les copains. À l’origine, nous nous sommes inspirés du travail de Janine Busson et de son association Télé enfance danger à Wimereux, avec laquelle nous travaillons depuis le début. »
Pour les CP, les CE1 et les CE2
En collaboration avec l’Éducation nationale, le Centre de soins d’accompagnement et de prévention en addictologie du Jeu de Paume à Béthune (CSAPA), ou encore les communes adhérentes du SIVOM du Bruaysis (et plus particulièrement les animateurs des services jeunesse), la MIPPS concocte un riche programme à destination des enfants et des familles : « Concrètement, l’idée est de mettre en avant les activités déjà existantes et de les ouvrir aux enfants qui n’y vont pas d’habitude. Ouvrir le champ des possibles en quelque sorte, poursuit Agathe Billet. Dans certaines communes, on crée des activités spécialement pour cette dizaine. On veut inciter les enfants à participer à ces activités après la classe et le week-end. » Pour cette 7e édition, l’accent est mis sur les classes de CP, CE1 et CE2 des communes membres : « L’an passé nous étions sur les CE2 et 6es. Nous constatons qu’il est urgent de sensibiliser plus tôt. » Beaucoup plus tôt même, car les informations qui remontent du terrain font état d’une situation qui continue à évoluer dans le mauvais sens. Les enfants sont victimes d’une exposition aux écrans à un âge de plus en plus précoce, et il convient d’alerter sur les dangers d’un tel état de fait. La MIPPS travaille déjà en ce sens, une action supplémentaire devrait très rapidement voir le jour.