Le SIVOM a organisé deux demi-journées de dépistage, les 6 et 9 novembre, pour les agents exerçant au sein de ses deux EHPAD et du Service de soins infirmiers à domicile. Ce dépistage fait suite à la dotation de 100 tests antigéniques par l’Agence Régionale de Santé qui entend renforcer la protection des personnes fragiles accueillies en établissements et a impulsé une campagne ponctuelle de dépistage au retour des congés de Toussaint. Les tests concernent les personnels asymptomatiques et non « cas contact », sur la base du volontariat.
Le dépistage a été organisé au sein de l’EHPAD de Calonne-Ricouart, dans des locaux administratifs dédiés, par une infirmière de l’EHPAD spécialement formée, sous la responsabilité de l’infirmière coordinatrice, Audrey Maniez, et du médecin coordonnateur le Dr Lamonnier.
Sur les 37 agents testés, une agente du SSIAD s’est révélée positive. Elle a aussitôt été placée en isolement pour éviter toute contamination et invitée à se rapprocher de son médecin traitant en vue de réaliser un test PCR. Les résultats ont été communiqués à l’Agence Régionale de Santé pour suite à donner.
Selon la demande des agents, de nouveaux créneaux pourront être organisés et d’autres infirmières des EHPAD formées.
Emilie, aide-soignante à l’EHPAD Elsa Triolet
« C’est important de se faire tester, que ce soit pour nous, pour nos proches et pour les résidents que l’on accompagne chaque jour. Au premier confinement, on avait peur. Au sein de l’EHPAD, on fait tout ce qu’il faut pour éviter le risque de contamination. Les protocoles sont très stricts et bien respectés. On est proches des résidents, on leur parle beaucoup et on les rassure car les informations qu’ils ont à la télé les stresse. On échange aussi beaucoup en équipe. Bien sûr, on n’est jamais à l’abri du risque, mais ont fait le maximum. »
Christelle, aide-soignante au SSIAD
« Dans nos missions, on ne peut pas respecter la distanciation sociale. On prend toutes les précautions, on a tout le matériel de protection nécessaire, mais d’autres personnes viennent au domicile des bénéficiaires et il y a toujours un risque de contamination. D’où l’importance de nous faire tester, pour protéger notre entourage professionnel et personnel. Pouvoir le faire en interne, c’est un plus car les laboratoires sont surchargés. La situation n’est facile pour personne mais les bénéficiaires nous connaissent bien et ils ont confiance en nous. »
